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CIE : un contrat gagnant-gagnant
Publié le 26 février 2019 | Insertion Emploi
Les Contrats Initiatives Emploi (CIE), financés par le Département, constituent une vraie plus-value pour le retour à l'emploi des allocataires du RSA, mais aussi pour les employeurs. Illustration dans l'entreprise Triselec à Halluin, spécialisée dans le recyclage.
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Bouteilles plastique ou de verre, papier, carton, depuis 1989, Triselec trie et recycle le contenu de nos poubelles. Installée sur 3 sites, Halluin, Lille et Dunkerque, l'entreprise parie depuis longtemps sur l'insertion.
Ainsi, plus de 50% de ses 432 salariés sont en parcours d'insertion, dont 60 personnes embauchées en 2018, durant 6 mois, grâce à un Contrat Initiative Emploi (CIE), avec l’aide du Département du Nord.
Le CIE : un tremplin vers l'emploi
Grâce à l'accompagnement personnalisé que nous mettons en place, nous sommes souvent un tremplin pour retrouver un emploi à l’extérieur, industrie, secteur marchand, commerce, aide à la personne, etc.
note Jean-Philippe Boone, responsable Insertion chez Triselec.
70 % des personnes qui signent un CIE trouvent par la suite un emploi durable
confirme Doriane Bécue, vice-présidente du Département en charge de l'insertion et du retour à l'emploi.
Le Département souhaite donc multiplier ces contrats et en signer à terme 2 000 par an. Côté employeur, le CIE permet à l'entreprise de percevoir une aide de 480 euros par mois de la part du Département.
Remettre le pied à l'étrier
Côté salarié, c'est une opportunité de remettre un pied dans le monde du travail. Des sessions d'informations sont donc régulièrement organisées pour les allocataires du RSA.
C’est le cas de Maria. Elle a travaillé 16 ans dans la grande distribution avant de connaître une longue période de chômage.
J’ai été contactée par le Département du Nord qui m’a parlé de ces réunions d’information et c’est comme ça que j’ai fait la connaissance de Triselec. Cela me permet de remettre un pied dans le monde du travail, de reprendre une vie sociale
explique Maria, qui prépare aujourd'hui un stage en immersion au sein d'une entreprise.
Même tonalité chez Gilles, 51 ans, chef de hall chez Triselec (il dirige une vingtaine d’agents de tri), ancien géomètre, qui, suite à des problèmes de santé, s’est retrouvé au chômage :
Suite à des réunions d’information organisées par le Département, j’ai pu intégrer Triselec, ce qui me permet de reprendre confiance en moi.