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300 jeunes réunis autour du néerlandais
Publié le 05 juin 2019 | Collège Éducation
300 jeunes belges, flamands, wallons, et français se sont retrouvés fin mai à Harelbeke en Belgique pour fêter 18 mois de coopération transfrontalière autour de l'apprentissage du néerlandais !
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Hallo ! Ce lundi 27 mai, sur le parc de Gavers à Harelbeke en Belgique, 300 élèves de 12 écoles et collèges wallons, flamands et français se sont retrouvés pour la journée de clôture du projet transfrontalier TALATA (TAlent/pour les LAngues/voor TAlen).
Cela fait deux ans que l'on apprend le néerlandais, que l'on s'écrit et que l'on fait des choses ensemble
explique Elisa, collégienne française de 12 ans.
Chaque élève avait en effet tout au long de l'année, un correspondant néerlandais et ou francophone. Une aventure de 18 mois portée par l'Eurométropole dans le cadre d'un projet pilote transfrontalier franco-belge, financé par le fonds européen INTERREG V. Objectif : booster l'apprentissage des langues du territoire, le français et le néerlandais, auprès des 9-14 ans.
On a été chez eux, ils sont venus chez nous, c'était une fierté de les recevoir et de leur montrer ce que nous avons ici
raconte Melvena, 11 ans du collège Sainte Union de Tournai.
Au programme de cette dernière journée festive : accrobranche, parcours d'orientation mais aussi pêche au bord du lac et sensibilisation à l'environnement. Car ce jumelage va bien au-delà de l'apprentissage d'une langue.
Et c'est le thème du développement durable qui a fédéré les élèves durant ces deux années. Chaque classe avait ainsi préparé des affiches expliquant les initiatives de leur collège en faveur de l'environnement.
Au delà de cette journée de clôture, TALATA est un projet à multiples facettes : une coopération entre élèves, entre professeurs
explique Ines Mendes, coordinatrice du projet à l'Agence de l'Eurométropole.
Pour que le projet TALATA perdure au delà de cette coopération de deux ans entre collèges, l'Eurométropole travaille aussi à mettre en place un cursus de formation des professeurs de néerlandais pour que se poursuive l'offre d'apprentissage du néerlandais sur le territoire transfrontalier.
Il y a une pénurie d'emplois du côté flamand, la seule barrière qui existe est la barrière de la langue. Si le néerlandais rentre dans les mœurs, on espère que dans quelques années la mobilité se fera plus facilement autour de la frontière
ajoute Ines Mendes, coordinatrice du projet à l'Agence de l'Eurométropole.
Cette problématique fait d'ailleurs l'objet d'un autre projet Interreg, En avant, pour favoriser l'emploi de part et d'autre de la frontière.